J'ai expérimenté le jeûne intermittent à différentes périodes de ma vie, d'abord par curiosité, puis comme outil pour mieux gérer mon énergie et mon poids. Ce que j'ai appris en pratiquant avec bienveillance, c'est qu'il est tout à fait possible d'intégrer le jeûne intermittent en douceur sans sacrifier sa masse musculaire ni sa vitalité — à condition d'adopter quelques règles simples et personnalisées.
Qu'est-ce que le jeûne intermittent (et pourquoi ça marche)
Le jeûne intermittent (JI) désigne des périodes planifiées sans prise alimentaire alternant avec des fenêtres d'alimentation. Les formats les plus courants sont 16/8 (jeûne de 16h, fenêtre alimentaire de 8h), 14/10, et le 5:2 (deux jours hypocaloriques par semaine). Personnellement, j'ai commencé par un 12/12 puis progressivement 14/10 avant d'essayer ponctuellement 16/8. Cette progression m'a permis d'habituer mon corps sans chute d'énergie.
Les bénéfices souvent rapportés sont : meilleure régulation de l'appétit, amélioration de la sensibilité à l'insuline, possible perte de masse grasse, et gain de clarté mentale. Mais ces effets ne sont pas magiques : ils dépendent de la qualité de l'alimentation, du sommeil et du niveau d'activité physique.
Principes pour préserver l'énergie et le muscle
Comment débuter en douceur : mon plan progressif
Voici la méthode que j'ai utilisée et que je conseille souvent :
Que manger pour casser le jeûne sans "coup de pompe"
La qualité du premier repas après le jeûne conditionne souvent la journée. J'évite les sucres rapides et favorise un repas complet :
Exemple concret que j'aime : bol d'avoine (40 g) cuisiné avec yaourt grec, une poignée de fruits rouges, graines de chia et une cuillère de beurre d'amande. Satisfaisant et durable en énergie.
Suppléments utiles (mais pas obligatoires)
Signes que ça ne va pas (et que tu dois ajuster)
Si tu constates ces signaux, reviens à une fenêtre plus courte (12/12), augmente légèrement les calories et vérifie les apports en protéines et en électrolytes.
Qui devrait éviter ou consulter un professionnel
Le jeûne intermittent n'est pas adapté à tout le monde. Je ne le recommande pas aux femmes enceintes ou allaitantes, aux personnes ayant des antécédents de troubles alimentaires, aux diabétiques sous insuline sans supervision médicale, ni aux adolescents en pleine croissance sans avis médical. Si tu as un souci de santé ou des traitements en cours, consulte ton médecin ou un·e diététicien·ne avant de commencer.
Exemple de journée (16/8) — modèle pratique
| 06:30 | Eau + citron, thé vert |
| 07:00 | Séance de renfo courte (30 min) ou cardio léger (si tu t'entraînes à jeun) |
| 10:30 | Premier repas : omelette (2 œufs) + avocat + pain complet ou bol d'avoine + yaourt grec |
| 14:00 | Collation : smoothie protéiné (whey/pea) + fruits + graines |
| 18:30 | Dîner : saumon grillé, quinoa, légumes rôtis, salade |
Astuce mentale pour tenir sans culpabilité
Pour moi, la clé a été de considérer le jeûne comme un outil flexible, pas une règle stricte. Certains jours je déroge sans problème (brunch entre amis, période de règles, entraînement intense) — et je reviens à ma routine ensuite sans jugement. Le bien-être durable vient de la régularité bienveillante, pas de l'austérité.
Si tu veux, je peux te préparer un plan personnalisé (fenêtre idéale, menus et entraînements) en fonction de ton rythme et de tes objectifs. Dis-moi où tu en es et ce que tu veux atteindre — on l'adapte ensemble.